La Communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées (CCPAP) a récemment mené une réhabilitation d’ampleur du pont du Vernet-d’Ariège dans le cadre de l’exercice de sa compétence voirie. Ces travaux, achevés au mois d’avril 2024, ont été cofinancés avec l’État et le Conseil départemental de l’Ariège.
Rendez-vous était donc donné ce mercredi 28 août 2024 au Vernet-d’Ariège afin d’inaugurer la récente réhabilitation de l’ouvrage d’art enjambant l’Ariège. Le Préfet, Simon BERTOUX, était présent aux côtés de la Présidente du Conseil départemental, Christine TÉQUI, du Président de l’intercommunalité, Alain ROCHET et d’autres personnalités locales. L’occasion de mettre en lumière cette opération qui aura nécessité plus de 10 mois de travaux et l’expertise de plusieurs entreprises spécialisées.
Pour rappel, ces travaux avaient été rendus nécessaires suite à un audit des ouvrages d’art réalisés par l’intercommunalité. Cette réhabilitation s’avérait également indispensable dans le cadre de la construction en cours d’un centre d’accueil pour mineurs à proximité. Ce projet, porté par le ministère de la Justice, nécessitait notamment l’augmentation de la capacité portante du pont pour permettre l’accès aux secours.
De fait, le chantier a permis dans un premier temps d’augmenter la capacité à 19 tonnes en allégeant la structure en elle-même puis, dans un second temps, de reprendre l’ensemble du tablier béton ainsi que la peinture de la charpente métallique. D’autres travaux divers ont été réalisés – comme la reconstruction de l’ensemble des trottoirs – avant de rouvrir le pont à la circulation le 19 avril 2024.
Le coût total de cette opération s’élève à 873 442 €, financés par l’État, le Conseil départemental de l’Ariège et la CCPAP.
Retour en images sur le chantier
Un brin d’histoire sur le pont
Le pont du Vernet-d’Ariège, permettant de relier le plateau de Clarac en enjambant l’Ariège, a été érigé en 1914 et a connu une première réhabilitation en 1935. 20 ans tout juste après sa construction, l’avènement des véhicules automobiles avaient obligé les responsables de l’époque à modifier le tablier en bois de l’ouvrage d’art pour le transformer en béton !