Culture et pollinisateurs, acte II ! Dans le cadre de la labellisation « Territoire Engagé pour la Nature » et la validation de sa candidature dans l’appel à projet « ABC biodiversité », la Communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées (CCPAP) reconduit cette année son projet éducatif auprès des écoles du territoire afin de valoriser l’importance des pollinisateurs et sensibiliser les jeunes générations à leur protection.
Pour ce faire, quatre nouvelles écoles ont été sélectionnées cette année à l’issue de l’appel à candidature lancé en fin d’année dernière. Il s’agit des écoles de Lissac, Saint-Quirc, Bonnac et Cazalé à Pamiers.
Durant l’année, ces quatre classes vont pouvoir travailler sur la thématique des pollinisateurs, et plus particulièrement cette année sur le rôle clé des abeilles, dans le cadre d’ateliers animés par des associations culturelles et environnementales.
Objectif : à l’issue de six ateliers organisés en classe, présenter un projet permettant de sensibiliser le grand public à l’importance des pollinisateurs. Pièce de théâtre, chanson, exposition, création… la restitution des ateliers prendra des formes diverses, dans lesquelles les enfants seront pleinement acteurs.
D’ores et déjà, contact a été pris entre les enseignants et les compagnies et associations intervenantes lors d’une réunion de travail qui s’est tenue à Montaut, ce mercredi 1er février. Les séances de travail ont été programmées et vont permettre de se projeter plus concrètement vers la journée de restitution prévue dans le cadre de la Journée de l’environnement organisée par la CCPAP le vendredi 16 juin, à Bonnac.
Un projet d’importance pour la Communauté de communes des Portes d’Ariège Pyrénées
Un projet d’importance lorsqu’on sait le rôle fondamental que jouent les insectes pollinisateurs (Hyménoptéres : abeilles, bourdons, guêpes ; Diptéres : mouches, syrphes… ; Lépidoptéres : papillons de jour et de nuit ; Coléoptéres : cétoines, capricornes…). En effet, ces derniers rendent un service inestimable à la reproduction des plantes à fleurs, qu’elles soient sauvages ou cultivées. En Europe, ce sont 84 % de plantes cultivées et 80 % des espèces sauvages qui dépendent de la pollinisation par les insectes.
Or, le déclin des pollinisateurs est incontestable et multifactoriel (disparition des habitats, intensification des pratiques agricoles, utilisation des pesticides, changement climatique), devenant de fait, une préoccupation majeure aussi bien pour les instances politiques, le monde agricole ou encore les citoyens.
D’ailleurs, tout un chacun est en mesure de contribuer fortement à la préservation des pollinisateurs en jardinant et en créant des aménagements simples qui leurs sont favorables.
L’information et la sensibilisation aux enjeux de préservation des pollinisateurs localement auprès du public scolaire et le tout public est primordiale à l’échelle du territoire de la Communauté de communes.